Communiqués de presse

Le Fonds mondial salue l’enveloppe budgétaire de 1,05 milliard de dollars US allouée par les États-Unis pour 2011

18 avril 2011

Genève – Pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l’adoption de la résolution de reconduction du budget des États-Unis pour l’exercice fiscal 2011 est une excellente nouvelle, puisqu’elle lui assure une contribution de 1,05 milliard de dollars US.

« Je souhaite sincèrement remercier les États-Unis au nom des millions de personnes qui, dans le monde, peuvent compter sur les ressources qui leurs parviennent grâce au Fonds mondial. Je sais gré au Président Obama et au Congrès des États-Unis de ce vote de confiance envers le Fonds mondial et de l’engagement sans faille dont leur pays fait preuve en faveur de la santé internationale, alors même que fortes pressions pèsent pour contenir les déficits budgétaires », a déclaré le professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial. « Ce budget permettra de sauver la vie à des dizaine de milliers de personnes et j’espère qu’il incitera d’autre pays à suivre l’exemple des États-Unis.

Le Fonds mondial a engagé plus de 22 milliards de dollars US pour des subventions versées dans 145 pays. Il fournit ainsi les deux tiers de l’ensemble des moyens alloués à l’échelle internationale à la lutte contre la tuberculose et le paludisme et soutient des programmes qui assurent un traitement contre le sida à plus de la moitié des personnes qui en ont besoin dans les pays en développement. Près d’un tiers des engagements pris par le Fonds mondial sont financés grâce aux contributions des États-Unis.

Jeudi dernier, quelques heures à peine avant le vote à la Chambre et au Sénat, le Directeur des relations extérieures et des partenariats du Fonds mondial, Christophe Benn, a déposé devant la sous-commission de la Chambre des représentants chargée des questions budgétaires relatives au département d’État, aux opérations à l’étranger et aux programmes y afférents. Il y a remercié l’administration Obama et le Congrès pour leur soutien indéfectible qui a rendu possible les efforts bipartites déployés en vue de protéger le financement de la santé internationale, malgré de fortes pressions budgétaires. « Le Fonds mondial est parfaitement conscient des difficultés économiques du moment et sait qu’il convient de faire des choix délicats, a déclaré M. Benn à la sous-commission. Il n’en demeure pas moins que les ressources allouées au Fonds mondial, ainsi qu’aux programmes bilatéraux des États-Unis que sont le PEPFAR et la PMI, offrent un excellent rapport coût-efficacité ». M. Benn a précisé que grâce au rôle de chef de file que les États-Unis continuent d’assumer, le Fonds mondial peut mettre à profit les moyens alloués de manière à pouvoir « franchir une étape décisive dans la lutte contre les trois maladies et à renforcer la stabilité, la croissance et la sécurité à l’échelle de la planète ».