Si la tuberculose frappe généralement plus d’hommes que de femmes, elle fait toujours partie des cinq premières causes de décès chez les femmes âgées de 15 à 44 ans dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Le paludisme, pour sa part, touche particulièrement les femmes enceintes. Potentiellement fatal pour la femme, il peut également provoquer des fausses couches, une insuffisance pondérale des nouveau-nés ou des naissances prématurées.
Bien qu’urgentes et nécessaires, les interventions biomédicales telles que l’accès au traitement et aux moustiquaires ne sont pas suffisantes pour réduire la vulnérabilité des femmes face au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Seules des transformations d’ordre structurel – sociales, politiques et culturelles – pourront en finir avec la propagation des trois maladies.