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Le Fonds mondial fait bonne figure dans le rapport annuel de Global Health 50/50 sur l’égalité des genres

18 juillet 2023

GENÈVE – Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a conservé son classement d’organisation de santé publique de « très haute performance » au chapitre des approches et des politiques de genre dans le dernier rapport annuel de Global Health 50/50. Le rapport de 2021 de Global Health 50/50 avait également classé le Fonds mondial au plus haut rang en matière d’égalité des genres.

« L’équité en matière de santé, l’égalité des genres et les droits humains sont au cœur de la lutte du Fonds mondial pour mettre fin aux épidémies, a déclaré Marijke Wijnroks, directrice de la Division des Investissements stratégiques et de l’Impact du Fonds mondial. Le nivellement des inégalités entre les genres commence à l’interne – et la démarche se diffuse à travers notre mission et nos objectifs. Nous sommes engagés à continuer de nous surpasser sur ces deux fronts. »

Le rapport sur l’égalité des genres est publié chaque année par Global Health 50/50, une organisation indépendante qui se fonde sur des données probantes pour renforcer les mesures et la redevabilité en matière d’égalité des genres dans le domaine de la santé mondiale. Chaque année, l’organisation passe en revue les politiques et les pratiques liées au genre de près de 200 organisations influentes dans le domaine de la santé mondiale, évaluant des paramètres comme les congés parentaux, la diversité, les politiques d’équité et d’inclusion et la proportion de femmes occupant des postes de direction.

Le rapport de 2023 souligne que les politiques relatives aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive jouent un rôle déterminant dans l’égalité des chances au travail. Il conclut toutefois que la situation est peu reluisante à cet égard. L’analyse du nombre et de la qualité des politiques concernant les menstruations, la ménopause, les traitements de fertilité, l’avortement et les congés parentaux, entre autres, révèle que le milieu professionnel défavorise les femmes.

« Le rapport démontre que de nombreuses organisations éprouvent des difficultés à cet égard, et qu’il faudra mesurer les progrès sur le long terme, a commenté Nienke Mulder, directrice des Ressources humaines au Fonds mondial. Au regard de notre évolution des dernières années – avec deux femmes à la tête du Conseil d’administration du Fonds mondial, plus de la moitié des postes de notre Comité exécutif de direction occupés par des femmes et presque 50 % de nos responsables hiérarchiques étant des femmes – il ne fait aucun doute que nous allons dans la bonne direction. Nous poursuivons résolument cette évolution, et comptons atteindre encore davantage d’objectifs liés au genre et à la culture institutionnelle à mesure que nous concrétiserons nos ambitions dans ce domaine. »