Coorganisateur de la réunion préparatoire

Le Sénégal a rejoint le partenariat du Fonds mondial en 2003. Depuis, d’importants progrès ont été obtenus dans le pays face au VIH, à la tuberculose et au paludisme.

Progrès majeurs dans le pays

  • La proportion de personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral est passée de 44 % en 2015 à 77 % en 2020.
  • Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique est passé de 56 % en 2015 à 80 % en 2020.
  • Le nombre de personnes vivant avec le VIH dont la charge virale est devenue indétectable a doublé entre 2017 et 2020, passant de 33 % à 65 %.
  • Le taux de succès thérapeutique pour la tuberculose est passé de 86 % en 2015 à 91 % en 2019.
  • Le nombre total de décès imputables à la tuberculose a reculé de 15 % entre 2015 et 2019.
  • Entre 2015 et 2019, les cas de paludisme ont diminué de 28 %, de 492 000 à 353 000.
  • Entre 2015 et 2019, les décès imputables au paludisme ont diminué de 50 %.

Partenariat avec le secteur privé

Dans le cadre du partenariat Voix EssentiELLES, le Fonds mondial et la Fondation CHANEL se mobilisent ensemble pour mettre sur pied un fonds dirigé par la société civile visant à renforcer la participation des femmes et des filles à l’élaboration des politiques de santé au Sénégal, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Ce fonds aide les associations et les organisations de femmes et de filles à participer davantage à l’élaboration de programmes et de politiques de santé publique qui répondent à leurs besoins. Il encourage également les femmes et les filles à jouer un rôle moteur dans les processus d’élaboration de politiques de santé et de mise en œuvre de subventions, en vue de mettre fin aux inégalités dommageables pour leur santé. (En savoir plus).


The Global Fund/Ricci Shryock

Héros de la santé

Faites la connaissance de Mbayang Fall Bousso, infirmière au CEPIAD, un « centre méthadone » à Dakar.

La méthadone est utilisée comme un traitement de substitution aux opiacés qui aide à réduire la dépendance aux opiacés et limite les injections, réduisant ainsi le risque de contracter le VIH.

« Nous travaillons avec des populations vulnérables », commente l’infirmière. Grâce à des collaborateurs dévoués comme elle, le centre a continué de proposer ses services pendant la pandémie de COVID-19. « Nous avons dû prendre des mesures préventives. Tous les patients qui nous rendent visite portent un masque et se lavent les mains, et nous prenons leur température. »

Le Fonds mondial soutient le CEPIAD dans le cadre de l’initiative « Breaking Down Barriers » qui vise à intensifier la programmation et les engagements pour réduire les obstacles liés aux droits humains qui entravent l’accès aux services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.


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